5 conséquences directes de la crise du coronavirus, qui ont un effet positif sur les voyages

May 06, 2020

Nous connaissons tous maintenant les conséquences négatives de la crise du coronavirus. Il faudra sans doute encore du temps avant un retour à la vie telle que nous la connaissions avant. Chaque inconvénient a pourtant son avantage et cette crise ne déroge pas à la règle. Nous avons d’ores et déjà identifié 5 conséquences directes de la crise du coronavirus dont l’effet est positif sur les voyages.

 

Un air plus pur

Tout le monde ne s’accorde pas à dire que la qualité de notre air est meilleure aujourd’hui qu’avant la pandémie du coronavirus. La nécessité des Zones de Basses Émissions est, par exemple, toujours vivement débattue. Agriculteurs, économistes et scientifiques s’invitent au débat. Le dioxyde d’azote ainsi que d’autres molécules et atomes sont analysés. La qualité de l’air s’est pourtant remarquablement améliorée dans plusieurs endroits du monde. L’Himalaya s’aperçoit à nouveau depuis différents sites en Inde, pour la première fois depuis 30 ans. La question est de savoir combien de temps nous pourrons continuer sur cette voie. Avant même qu’éclate la crise du coronavirus, nous avions ces questions à cœur, chez Uniglobe. En collaboration avec CO2logic, nous avons élaboré un système de compensation des émissions de CO2 lors des vols, car chaque petit geste compte !

 

Les sommets de l’Himalaya à nouveau visibles en Inde pour la première fois depuis 30 ans.  

 

Renaissance de la nature

La nature reprend ses droits sur l’homme en plusieurs endroits du globe. Venise en est un bel exemple. L’Italie confinée n’a plus accueilli de touristes et ses habitants sont restés cloîtrés chez eux. Les eaux des canaux vénitiens, habituellement congestionnés, ont rapidement retrouvé leur bleu limpide originel. Elles se sont peuplées d’une foule de poissons, de cygnes, de cormorans, de corbeaux de mer à la robe noire et de méduses colorées. Les canards s’y sentent si bien qu’ils couvent leurs œufs sur la Piazzale Roma, une place autrefois très fréquentée de cette ville touristique italienne.

 

Les canaux de Venise retrouvent leurs eaux translucides

 

Affluence réduite

L’un des grands défis du tourisme global de l’avant-Covid-19 résidait dans le « sur-tourisme ». De nombreuses villes et stations balnéaires ont dû composer avec les effets négatifs liés au trop grand nombre de touristes en haute saison. Des villes telles que Barcelone, Venise, Dubrovnik ou Amsterdam en sont de tristes exemples. Certains sites historiques comme le Machu Picchu, au Pérou, ou Cinque Terre, en Italie, ont même déjà instauré des quotas de visiteurs. Cette réinitialisation forcée du secteur du voyage offre l’occasion inédite d’un retour progressif à un tourisme équilibré et responsable. 

 

Des milliers de touristes se pressent pour se photographier devant la fontaine de Trevi, à Rome.  

 

Reconnaissez-le. Nous n’avons plus envie d’agir de cette façon…  

 

Des paiements sans espèces

Combien de fois vous est-il arrivé d’entrer dans une boutique dans laquelle vous ne pouviez payer qu’en argent liquide ? Une situation frustrante quand on a très envie d’une glace ou d’une boisson rafraîchissante et qu’on n’a que sa carte bancaire sur soi… Sur ce terrain, l’Europe a pris du retard par rapport à des pays comme la Chine, où le paiement sans contact est la norme depuis longtemps déjà. En raison des mesures d’hygiène strictes, l’argent liquide se voit banni partout et la plupart des magasins passent au paiement sans contact. Oui, vous pourrez même bientôt payer partout avec votre smartphone !

 

 

Carpe Diem

Si le coronavirus nous a bien appris une chose, c’est de ne rien tenir pour acquis. Le temps d’un instant, nous nous sommes échappés de la course effrénée du monde et de la folie de notre quotidien. Nous (re)prenons conscience de ce qui compte réellement et de ce que nous ratons. Certains voyageaient jusqu’à 4 fois par an, sans vraiment y réfléchir. À présent, nous n’avons tous qu’une envie : celle de vraies vacances. Ne serait-ce qu’une semaine, déjà. La destination revêt un peu moins d’importance. Tant qu’on y passe du temps de qualité. N’est-ce pas, après tout, ce que toutes les vacances devraient offrir ? Peut-être réapprendrons-nous à profiter de la vie !

 

 

Chez Uniglobe aussi, nous aspirons au retour rapide d’une nouvelle normalité, mais nous œuvrerons à la rendre meilleure et plus durable !

 

 

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