Une fin d’été prometteuse

April 30, 2020

Pour se faire une idée de la manière dont les gens voyageront après la crise du Covid-19, le magazine Goodbye a lancé un sondage à grande échelle. Quelque 2 500 voyageurs ont répondu à l’enquête, qui a livré plusieurs conclusions intéressantes. Elle s’est notamment penchée sur les attentes et les préoccupations des voyageurs belges.

L’enquête révèle, entre autres, que seuls 8 % des voyageurs envisagent d’annuler leur voyage cette année par crainte ou par incertitude (sur place).

 

Ceux qui ont réservé veulent partir (à une date ultérieure)

  • 44 % des sondés qui ont réservé un voyage veulent qu’il se passe comme prévu.
  • 26 % des sondés qui ont réservé un voyage préfèrent le reporter, cette année ou l’année prochaine.
  • Les voyageurs de moins de 55 ans sont plus désireux de maintenir leur voyage comme prévu (56 %) que les voyageurs de plus de 55 ans (34 %).

 

Parmi ceux qui souhaitent que leur voyage se passe comme prévu ou qui souhaitent le reporter plus tard cette année, c’est l’optimisme qui domine. Ils sont convaincus que le virus sera sous contrôle et que la « vie normale » reprendra d’ici la fin de l’été et le second semestre. D’après les réponses, il est devenu normal de voyager au moins une fois par an. Mais même s’il s’agit d’une habitude évidente, un voyage n’en reste pas moins une expérience exceptionnelle dont on se réjouit longtemps à l’avance. L’annulation d’un voyage engendre donc une énorme déception chez bon nombre de voyageurs.

 

Un espoir sérieux quant aux possibilités de vacances à l’automne

Avant la crise du coronavirus, le pic au niveau des projets de voyage se situait, comme prévu, pendant les vacances d’été, a fortiori chez les moins de 55 ans : 19 % d’entre eux comptaient partir en juillet, contre 9 % des plus de 55 ans. Dans ce dernier segment, le pic se situait en mai et en septembre (15 % pour chaque période).

Après le déclenchement de la crise du coronavirus, nous avons constaté un glissement vers l’automne à tous les niveaux, avec un pic absolu au mois de septembre (20 % des voyageurs désireux de partir).

 

 

Changements minimes en termes de destinations

La destination ne préoccupe pratiquement pas les voyageurs. Les changements sont donc minimes à ce niveau. On constate une baisse de 3 % pour l’Italie et l’Espagne. Il s’agit du « plus gros » changement. La perte au niveau des destinations s’explique davantage par le fait que 11 % des voyageurs préfèrent ne plus partir à l’étranger que par un choix de destination différent.

 

 

Merci au magazine de voyage Goodbye