Psst. Êtes-vous un voyageur d’affaires et connaissez-vous déjà UBI ?
Vous êtes dans le flou ? Vous n’êtes pas seul. La semaine dernière, nous avons reçu une multitude de messages contradictoires. Si le premier laisse penser que tout s’annonce bien, le second anéantit tous nos espoirs. Retenons surtout que la multiplicité des communications sur les voyages dans les médias est très positive. Nous attendons avec impatience l’assouplissement des mesures liées au coronavirus. Les films, photos et invitations à des voyages virtuels commencent à lasser. Il est temps de passer aux choses sérieuses. Quand et comment pourrons-nous à nouveau voyager ?
ÉTAPE 1 : le Conseil de sécurité et le SPF Affaires étrangères doivent donner l’autorisation de voyager
À l’heure actuelle, les voyages non essentiels sont toujours interdits, quelle que soit la destination. Tant que cette interdiction restera en vigueur, la presse publiera ce qu’elle voudra. Même si la Grèce ou l’Autriche, par exemple, décidaient de rouvrir leurs frontières demain, vous ne pourriez de toute façon pas vous y rendre. Cette recommandation se base sur la situation en Belgique et sur les accords bilatéraux avec les différentes destinations.
Le Conseil de sécurité du 24 avril a décidé que ce conseil aux voyageurs serait adapté au plus tôt à partir du 18 mai pour les excursions d’une journée en Belgique et à partir du 8 juin pour les voyages à l’étranger. Ces points font encore l’objet de réserves importantes. On note, par ailleurs, un petit changement depuis le Conseil de sécurité du mercredi 6 mai 2020. La possibilité d’excursion d’une journée sur notre territoire a également été reportée au 8 juin au plus tôt. Il est donc pour l’instant interdit de voyager, tant en Belgique qu’à l’étranger, avant le 8 juin. Ce conseil est le plus important. Dès que la mesure aura été assouplie, les prochaines étapes pourront entrer en vigueur.

ÉTAPE 2 : les aéroports doivent rouvrir
L’aéroport de Bruxelles est encore un peu actif, mais celui de Charleroi est complètement fermé depuis le 24 mars. Il évoque une possible réouverture début juin. Il suivra, ce faisant, l’avis du Conseil national de sécurité. Il n’y a, par ailleurs, actuellement aucun vol commercial dans les aéroports d’Anvers et d’Ostende. Les aéroports se tournent à leur tour vers les compagnies aériennes, car sans vols, une réouverture n’a évidemment aucun sens.
L’aéroport de Charleroi déclare disposer de ressources suffisantes pour rester fermé jusqu’à la fin de cette année, si nécessaire. Le cas de l’aéroport de Bruxelles semble plus préoccupant s’il ne bénéficiait d’aucun soutien des autorités. Nous ne savons pas encore quand les aéroports pourront rouvrir.

ÉTAPE 3 : les compagnies aériennes doivent à nouveau opérer des vols
Les étapes 2 et 3 vont plus ou moins de pair. Certaines compagnies aériennes risquent cependant de ne pas survivre à la crise. Voyez les discussions en cours entre Lufthansa, la société mère de Brussels Airlines, et le gouvernement belge. Plusieurs compagnies aériennes, dont Ryanair, KLM, SAS... ont déjà annoncé leur intention de licencier massivement des collaborateurs, des pilotes et du personnel de bord. On ne sait pas non plus encore qui reprendra les vols ni vers quelles destinations. Beaucoup de choses ont été dites à cet égard la semaine dernière. Lisez ici notre article sur la résurrection de l’aviation.
Sans sous-estimer la gravité du problème, il est important de souligner que les acteurs en position de négocier essaient souvent de faire monter la pression. Les menaces de licenciements massifs interpellent les autorités. Nous avons heureusement évité jusqu’à présent un bain de sang social et les faillites, mais nous devons prévoir des dommages.

ÉTAPE 4 : vous devez être le bienvenu à destination
Nous avons certes nos propres mesures liées au coronavirus, mais tous les autres pays ont également leurs propres règles. Celles-ci sont étroitement liées à l’évolution de la pandémie et varient considérablement d’une destination à l’autre. Si nous nous dirigeons prudemment vers un assouplissement des mesures, le virus n’a pas encore atteint son pic dans certains pays. La France, par exemple, avait initialement décidé de placer cet été en quarantaine pendant deux semaines tous les visiteurs qui venaient de Belgique. Elle a ensuite fait marche arrière.
Cette étape dépendra fortement des accords bilatéraux. La semaine dernière, les ministres européens du Tourisme ont avancé l’idée de travailler selon un système de « corridors ». Il s’agit d’accords entre pays qui maîtrisent l’évolution du virus et qui souhaiteraient organiser entre eux des « ponts aériens » sûrs.

ÉTAPE 5 : vous devez vous en tenir aux prescriptions
On ne sait pas encore exactement quel sera l’avenir des voyages, mais plusieurs compagnies aériennes ont déjà annoncé l’obligation de porter un masque buccal. Certaines évoquent la nécessité d’un « passeport Covid-19 » qui indique clairement si vous êtes en bonne santé, contaminé ou immunisé. D’autres règles telles que la distanciation sociale et des mesures d’hygiène plus strictes s’appliqueront partout. De l’hôtel à la plage ou au restaurant.
Il faut espérer que toutes ces règles seront harmonisées et uniformisées, à l’instar des procédures de sécurité dans un aéroport. Si chaque pays ou compagnie aérienne commence à appliquer ses propres règles, nous nagerons dans l’incertitude.

ÉTAPE 6 : mieux vaut faire appel à un professionnel du voyage
Dès le mois de mars, l’importance de faire appel à un professionnel du voyage s’est imposée à nous. Ceux qui avaient tout réservé de leur côté se sont retrouvés livrés à eux-mêmes et ont dû rentrer chez eux par leurs propres moyens, contrairement à ceux qui avaient fait appel à un professionnel du voyage Uniglobe. Nous continuons à suivre la situation de près. Vous avez des questions à propos de vos voyages d’affaires ou de vos vacances ? Vous pouvez toujours nous contacter.

EN BREF:
Jusqu’à nouvel ordre, le 8 juin est la seule date que vous devez garder à l’œil. Dès que les mesures liées au voyage auront été assouplies, les étapes suivantes seront déployées et la possibilité de voyager à nouveau se précisera d’autant mieux ! Nous attendons avec impatience le prochain Conseil national de sécurité.